Paroisse Saint Pierre du Pays des Couleurs

Notre patrimoine religieux

Dans chaque village, églises, croix aux carrefours des chemins, chapelles, calvaires, statues… témoignent de la Foi de nos aïeux plus ou moins lointains

C'est ce petit patrimoine que nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir ...

Eglise de Curtin.

ÉGLISE DE CURTIN

Un peu d’histoire

Des écrits datant de 1525, attestent la présence d’une église Saint Jean Baptiste à Curtin. C’est une petite église, d’accès difficile que l’on ne peut agrandir.

A partir de 1850, les paroissiens sollicitent les autorités pour ériger une nouvelle église. L’autorisation est décrétée en 1857 par l’empereur Napoléon III.

Cette nouvelle église dédiée à l’Immaculée Marie est érigée sur un emplacement proche de l’ancienne. La construction (1873-1877) est, en grande partie, financée par les ventes de tourbe de la commune.

Comme de nombreuses églises édifiées à cette époque, l’architecture est de style néo-roman.

Par l’action conjuguée de la municipalité et de la paroisse, l’intérieur est restauré en 1976, la flèche du clocher en 1990 et les 2 statues de la Vierge à l’Enfant en 2011.

La visite

A l’entrée, subsistent un bénitier et les fonts baptismaux. Le chemin de croix est composé de 14 tableaux en chêne, sculptés par Michel Chanoz, artiste local. Dans le chœur, les faces de l’autel proviennent de l’ancienne chaire, les sculptures représentent les quatre évangélistes. L’ambon est une œuvre de Michel Chanoz. Le fond du chœur est dominé par trois vitraux : A gauche : Saint Paul tient la plume et le manuscrit de ses épîtres. Il s’appuie sur l’épée de son martyre. Au centre : le bon Pasteur ramène la brebis égarée. Un agneau à ses pieds préfigure le sacrifice de Jésus (l’agneau pascal). A droite : Saint Pierre tient une clé dans sa main car Jésus lui a dit : «je te confierai les clés du Royaume de Dieu ». La chapelle de droite est dédiée à la Vierge Marie. Au dessus de l’autel, se trouve la statue de la Vierge à l’Enfant du XIXe siècle et sous le vitrail, la statue de la Milin (parties 3 et 4). Le vitrail montre Marie enfant présentée au prêtre du Temple par une servante. Sa mère, Sainte Anne est assise dans un fauteuil. La chapelle de gauche est dédiée à Saint Joseph. Sa statue est en bois peint et doré du XIXe siècle. Le vitrail représente le vieux Saint Joseph mourant, soutenu par Jésus et Marie. Sous le vitrail, est exposé le présent offert par l’Eglise du Niger. En sortant, au dessus de la porte, deux vitraux : à gauche : Saint Jean l’Evangéliste tient la plume et le livre de son Évangile. A droite : Moïse tient les tables de la Loi, de son visage, sortent deux « cornes » de lumière, symboles de son rayonnement.

La Vierge à l’Enfant

La statue de la Milin

Cette statue représente la Vierge tenant l’Enfant Jésus sur son bras droit et un globe dans sa main gauche. Elle aurait été sculptée par un paroissien, en témoignage de sa foi, au XVIe siècle. Cette œuvre en bois de pays était polychrome mais les couleurs ont disparu. Elle fut exposée dans la chapelle de Curtin où des villageois venaient la vénérer. A la Révolution, vers 1793, ils doivent la cacher pour la protéger. En 1895, le curé Chavret de Curtin retrouve la statue chez un paroissien et la dispose dans l’église actuelle. Depuis 1897, la Vierge est coiffée d’un diadème acheté par le Conseil de fabrique. A la Milin, la Vierge était portée en procession, à travers les champs. Cette procession s’est éteinte en 1971, avec le décès d’Alexandre Veyret, dernier curé de Vézeronce-Curtin. La statue du XIXe siècle

Cette statue représente la Vierge tenant l’Enfant Jésus sur son bras gauche et un fourreau dans sa main droite.

La Vierge piétine le serpent, symbole du péché. Cette œuvre est en terre cuite recouverte de dorure et de polychromie.

La Milin

Lors des croisades en Terre Sainte, vers le XIIe siècle, parfois des chevaliers se trouvaient pris dans des tempêtes. Certains faisaient alors le vœu, s’ils revenaient sains et saufs, de construire une chapelle dédiée à la Sainte Vierge, dans leur village. Le vœu de deux chevaliers originaires de Burcin et Curtin fut exaucé. Des pèlerinages s’organisèrent alors dans ces deux villages de l’Isère, le 8 septembre, jour de la Nativité de la Vierge Marie. A l’époque de leur croisade, le calendrier julien était en usage. Le 8 septembre tombait au milieu de l’an. On appela donc cette fête " Mi-an " soit en patois dauphinois la " mi l’in " devenue la Milin. Aujourd’hui, la Milin se fête le 1ier dimanche de septembre. De nombreux fidèles prient la Vierge à l’Enfant de la Milin et allument des lumignons, à ses pieds. Source : « Vézeronce et Curtin au fil du temps » par Elisabeth Roux. AMAPAC 2007. Association paroissiale de Curtin

La vierge de la milin

La vierge de la milin

NOTRE DAME DES BOIS à VIGNIEU

Les anciennes familles de la propriété Pradel sont à l'origine de la pose de la statue Notre Dame des Bois afin d'assurer la protection du village de Vignieu dans les années 1800…

(…à découvrir lors d'une balade en famille sur la plaque du socle de la statue.)

Une procession se rend à la Vierge le 15 août de chaque année.

Le parcours est fléché depuis le hameau de Bordenoud de Vignieu

LA MADONE DE SERMERIEU

Située sur la tour d'un ancien moulin à vent, la Madone de Sermérieu a pour nom :" Notre Dame du Bel Amour ", nom qui lui a été donné par le père Camille Bouvier qui l'a fait installer en 1947.

Il en donne trois raisons :

- Tous les prisonniers de guerre du village sont rentrés à la maison.

- Les jeunes maquisards, qui étaient cachés sous le couvert des Compagnons de France au château du Marteray, n'ont pas été fusillés.

- Notre Dame de Boulogne est passée dans notre village.

Cette statue, réalisée par un sculpteur lyonnais, mesure 3,50 mètres et pèse 3,5 tonnes. Elle fut transportée par une jeep de l'armée américaine avec le concours de M Angot. De là, par temps clair on peut voir 22 clochers.

Lors du 40ème anniversaire, le père Mondésert, alors évêque auxiliaire de Grenoble, est venu célébrer la messe de l'Assomption avec le Père Mermet.

Depuis, tous les deux ans, un pèlerinage avec procession aux flambeaux a lieu le 14 août au soir.

LE SACRÉ CŒUR DE JÉSUS

Sur la colline du site médiéval de Quirieu, au bord de la falaise, une statue domine la commune de Bouvesse. Que représente t-elle ? pour certains, et ils sont nombreux, c'est bien vague : ou on la voit de loin, ou on la voit de dos quand on se promène sur ce plateau qui, d'un côté s'élève au-dessus de l'Isère, de l'autre côté au-dessus de l'Ain, avec le Rhône majestueux qui sépare les deux départements.

Eh bien, cette statue, c'est la statue du Sacré Cœur de Jésus.

C'est à l'initiative de L'Abbé Revillet, curé de Bouvesse, que cette réalisation a vu le jour. En juin 1912, une souscription est lancée pour l'édification de la statue qui mesure 2 mètres. Socle et statue s'élèvent à 9 mètres du sol. Pour la petite histoire la statue a coûté 770 francs plus emballage et port : 90 francs de Paris à la gare de Quirieu. L'inauguration devait avoir lieu le 11 novembre 1912, mais la neige, le froid (-8°) ont fait reporter la fête au printemps suivant ; c'est le 1er juin 1913 que la bénédiction de la statue par Monseigneur Giray, vicaire général à Grenoble, a lieu en présence des chrétiens de la région.

Dans la période 1938/ 1944, le prêtre de l'époque remet en valeur la vénération de ce lieu : procession, rassemblement des fidèles pour une petite fête : les "filles du patronage" assurant saynètes et chants (quelques-unes fredonnent encore "c'était l'histoire du Sire de Framboisy" ) !!!

La dernière procession a lieu en 1944, mais le Sacré Cœur se dresse toujours au-dessus de Bouvesse, au milieu des arbustes sauvages.

Des bancs mis en place par la municipalité invitent à un moment de méditation dans cette nature calme et belle, quelque soit la saison.

LES CROIX DE CORBELIN

Les croix qui se dressent en bordure de nos chemins sont nombreuses à Corbelin.

L'Association Patrimoine et Culture, qui en a fait le recensement dans le cadre de son action de sauvegarde du petit patrimoine communal, en a dénombré dix.

La plupart marquent le terme d'un pèlerinage des Rogations, ces processions aujourd'hui tombées en désuétude, qui étaient faites pour demander à Dieu de bénir les travaux des champs et écarter toutes calamités.

Mais il est une de ces croix qui se distingue des autres car érigée en souvenir du Jubilé de 1826.

C'est la plus ancienne de toutes et aussi la plus connue puisqu'elle se situe près de la Poste, en un lieu privilégié, centre du village, dans un carrefour très fréquenté. Elle a été édifiée avec l'aide financière déterminante du curé Christin, le premier curé nommé après la période révolutionnaire en 1801 à Corbelin où il resta jusqu'en 1827.

C'est avant de quitter la paroisse qu'il fit don de 110 francs pour aider à l'édification de cette croix.

On apprend, en s'intéressant aux jubilés de l'Eglise catholique, qu'à l'époque où la communication n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui, le Jubilé était célébré à Rome pendant un an, "l'année sainte", et qu'il était étendu l'année suivante au reste de l'Eglise du monde.

C'est ce qui explique cette année 1826, correspondant à l'année sainte célébrée à Rome en 1825, comme tous les 25 ans.

De nos jours, ce décalage n'existe plus et c'est ainsi que nous avons célébré le dernier jubilé en 2000.

L’ÉGLISE ET L'ANCIEN PRIEURE DE CORBELIN

Église et prieuré sont étroitement liés dans l’histoire de CORBELIN. De 1129 jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse appartient au Diocèse de BELLEY. En effet, en 1129, l’évêque de Belley, PONCE DE BALMEY, fonde un prieuré et le confie à des Augustins de l’Ordre des chanoines de SAINT-RUF, ordre fondé en 1039 à Avignon. Dans le département de l’Isère, on compte une quarantaine de prieurés qui dépendaient de l’abbaye de Saint-Ruf.

Des liens très étroits ont existé pendant plus de cinq siècles entre les Seigneurs de Faverges, de la célèbre famille de Virieu, et l'église de Corbelin où beaucoup sont inhumés.

L’église est consacrée par l’évêque de Belley, Monseigneur PASSELAIGUE, le 26 juillet 1640, au retour de sa visite pastorale à Thuellin. Il ne subsiste de ce monument que le chœur et le clocher.

En 1695, le prieuré est restauré, grâce à un généreux donateur, le seigneur Joseph Gratet de DOLOMIEU, qui fut prieur de 1678 à 1728. Dans la cour intérieure, à l’étage, une inscription atteste encore de son œuvre : « Au Seigneur très bon, très grand, et à la Bienheureuse Vierge Marie, mère de Dieu. En l’an du Seigneur 1695, ce petit couvent, presque entièrement détruit depuis des siècles, a été restauré et décoré avec les deniers personnels du noble Seigneur Joseph Gratet de Dolomieu, membre du Clergé de Lyon et aussi théologien bachelier de la faculté de Paris, afin qu’on se souvienne de lui pour toujours ».

De 1854 à 1865, d’importants travaux d’agrandissement et de surélévation du clocher sont entrepris, l’église du XIIe siècle s’avérant trop petite (CORBELIN compte alors 2.000 habitants). Une délibération du « Conseil de Fabrique » en date du 16 avril 1872 constate l’achèvement des travaux ; l’église présente alors son aspect actuel.

source : http://www.corbelin.fr/

LA CROIX DE BRASSARD , SAINT SORLIN DE MORESTEL

Située sur la route de Morestel à Dolomieu au quartier du Grand Brassard, elle se remarque peu car elle est en partie cachée dans les branches d’un rosier.

Elle est en métal moulé et on ne sait à ce jour de quand elle date.

On peut y reconnaître les symboles de la Passion du Christ : l’inscription "INRI", les 3 clous, le fouet, le marteau, les tenailles, un glaive, une aiguière, un bassin et un linge, (ces trois objets rappelant peut-être le lavement des pieds ou le lavement des mains de Pilate), le calice, l’hostie, une étole, un cœur enflammé, la vigne et du raisin, l’échelle, la lance, le bâton avec une éponge, le tout sur une croix de 95 cm de haut et 70 cm de large.

A l'origine, elle était fixée sur un socle en briques qui fut renversé et remplacé par une colonne en ciment.

(A partir de l'article paru dans la revue numéro 2 "Raconte-moi Saint-Sorlin" de septembre 2006.)

LA VIERGE DE FEZILLlERE

Une promesse tenue…

Dans un bois, sur une propriété privée, à Courtenay, une statue de la Madone.

Voici son histoire:

sa femme l'ayant quitté, l'ancien propriétaire des lieux décide (si sa femme lui revient) de faire ériger une statue de la Vierge en remerciement à celle-ci….

Sa femme étant revenue, l'ancien propriétaire a tenu parole: la Vierge de Fezillière a été érigée autour des années1905/1906.

LES CROIX DE SAINT VICTOR DE MORESTEL

La croix de Varsin

Vers la maison forte du même nom, en bordure de la D60, petite croix de fer sur un piédestal étroit en pierre.

La croix de Molière

A l'intersection des deux routes conduisant à l'église en venant du Bouchage, belle croix tréflée en pierre dressée sur un beau socle également en pierre sur lequel on lit : "Mission de 1897 – SALUE O CROIX NOTRE ESPERANCE".

La croix du moulin

Simple croix en bois érigée vers 1840 par la famille habitant le moulin à la suite d'un vœu. Elle a été remplacée en 1954 par une croix de pierre très simple.

La croix de la place

Face à la mairie, jolie croix de pierre sur un socle, portant la date de 1840.

La croix Bertin

A la croisée des routes communales de Berchet et de la plaine de Roux, longtemps croix en bois avec une petite niche renfermant la statue de la Vierge, elle a été remplacée récemment par une croix en métal.

La croix de Gouvoux

A l'entrée du hameau, croix de bois depuis son érection, elle a été remplacée par une croix de pierre de même forme et en même temps que la croix du moulin.

Extrait du livre ''Les communes du pays des couleurs se racontent "

MONASTÈRE DE SAINT HUBALDE (UBALDE)

Photo : croix de St Ubalde

Sur le versant méridional de Buvin existait anciennement un monastère d'hommes, sous le vocable de Saint Hubalde. C'était une maison de convalescence destinée aux membres invalides de l'ordre des Antonins de Saint-Chef dont elle était une annexe.

Depuis longtemps, il ne reste plus que le seul emplacement des cloîtres, au milieu duquel est plantée une croix en grande vénération dans les pays d'alentour, on y va en procession pour demander la pluie; aussi plus d'une fois la confiance de la foule a-t-elle été récompensée par des averses abondantes même avant son retour à l'église. Nous avons lieu de nous étonner que les monographes modernes qui ont fait des études sur l'abbaye de Saint-Chef, n'aient pas dit un mot de la maison de Saint- Hubalde à Buvin, les deux résidences n'étant éloignées que de quinze kilomètres l'une de l'autre. L'existence de cet institut monastique, aussi bien que ses châteaux forts, ses manoirs seigneuriaux, etc., attestent que Buvin a été, dans le temps, une contrée remarquable sous plus d'un rapport. Nous regrettons de n'avoir à évoquer ici que des souvenirs presque évanouis; au moins notre travail aura-t-il pour effet de rappeler l'ancienne importance de notre pays.

(Extrait de la monographie de Buvin par André Budillon, curé de Buvin, imprimée à Bourgoin en 1875)

Le pénitencier du Saugey à Brangues

Photo : église de Brangues

C’est sur la rive droite du Rhône, dans l’enclave proche de Saint-Benoît que se trouve l’ancien pénitencier.

Le domaine du Saugey a été acquis par l’œuvre de St Léonard le 28 octobre 1873. St Léonard a déjà un établissement à Couzon (Rhône ). Ce pénitencier était destiné à recevoir les condamnés libérés mais qui restaient sous surveillance en vue de leur réinsertion. Un registre qui existe encore en mairie atteste des entrées et sorties.

Ils venaient à pieds, parfois de très loin, avec un petit pécule et des papiers à faire signet en route. Ils travaillaient comme cultivateurs, artisans ils tissaient le chanvre pour en faire des toiles. Ils ont construit :

- La chapelle dédiée à St Dysmas le bon larron, inaugurée par Monseigneur Fava, évêque de Grenoble en 1885.

- La douve(digue) qui entoure tout le domaine de Saugey.

- Un pont sur la Morte(ancien lit du Rhône).

Ce pénitencier est dirigé par l’Abbé Bonhomme qui, à partir de 1875, est aidé des petites sœurs de St Joseph de Citeaux. En 1898, l’œuvre de St Léonard décide la vente du pénitencier qui ne peut plus fonctionner, faute de moyens.

L’autel en bois sculpté et la cloche ont été transférés dans la chapelle de St Léonard à Couzon-au Mont-d’Or.

COURTENAY

Corternacum à l'origine. Cortenay au VIIIème a pris par la suite son nom actuel de Courtenay nom qui désigne une petite cour ou un petit jardin. Placé sur l'une des voies menant au Val d'Amby par Optevoz, sa situation privilégiée en faisait un bastion important du point de vue stratégique. Par Sablonnières, Salagnon, Chamont, cette voie rejoignait la Via Italica dans la région Berjallienne.

La partie haute du village était fortifiée.

Dans la partie basse, nous avons localisé un village d'une grande importance qui s'élevait sur le site archéologique qui porte le nom de Saint-Roch. Il y avait un temple réservé aux rites païens. Nous avons découvert une partie des fondations et des murs de l'édifice gallo-romain. Sur l'emplacement de ce temple fut élevé une construction mérovingienne réservée au culte. En 1528, la famille la Balme de Montchalin fit édifier la chapelle actuelle ou plus exactement ce qu'il en subsiste, car les murs sont en ruine. Il reste l'édifice du XVIème siècle, un arc très bien conservé avec sa magnifique clé de voûte portant le blason de la famille : une inscription en relief sur deux lignes et la date de construction. A signaler qu'une partie de la chapelle a été édifiée avec des blocs provenant de constructions antérieures.

(source : groupe archéologique Morestel 1978 bulletin n°70)